Geoff's blog

Mercredi 17 août 2016

Randonnées dans les provinces belges du Hainaut et de Namur

Itinéraire : Cousolre (F) – Bersillies-l’Abbaye (Hainaut) – Merbes-le-Château – Thuin – Col de Landelies – Montigny-le-Tilleul – Marchienne-au-Pont – Charleroi – Franière (Namur) – Soye – Spy – Mazy – Bossière – Gembloux – Grand-Leez – Meux – Emines – Cognelée – Marchovelette – Gelbressée – Wartet – Marches-les-Dames – Rocher Albert – Namêche – Goyet – Faulx-les-Tombes – Gesves – Gramptinne – Spontin.

Statistiques : 159 km, 21,4 km/h de moyenne, 1116 m de dénivelé positif, 7 heures 26 minutes de vélo.

Garmin : https://connect.garmin.com/modern/activity/1308374500

Strava : https://www.strava.com/activities/679522006

Les textes qui accompagnent les photos sont pris de l’internet, soit Wikipédia soit des syndicats d’initiatives.

L’hôtel à Maubeuge est très confortable et je dors profondément. Je récupère un maximum de ma randonnée de la veille. Cependant, la
température à 7h30 quand je prends le départ près de Cousolre en France est
déjà de 15°C. À la fin de la journée, à Spontin, je serai très déshydraté malgré
les litres d’eau que je bois toute au long du trajet.

J’arrive très vite à mon 1er point de contrôle à
Bersillies-l’Abbaye qui se situe dans la vallée de la Thure. Je continue ma
randonnée en direction du nord en longeant la Thure. À Merbes-le-Château je
rejoins la piste, chemin de halage le long de la Sambre. Après la 1ère heure et
23 km j’arrive à la pittoresque ville de Thuin (2e point de contrôle) où je prends
le temps d’apprécier la beauté de la ville et ses bâtiments.

Je continue ma route le long de la Sambre et à Landelies je
quitte la rivière et monte le Col de Landelies. Au sommet, à
Montigny-le-Tilleul, une partie de la route vers Marchienne-au-Pont est en
réparation et il y a une petite déviation. La descente vers Marchienne est
appréciée; avant le pont sur la Sambre les panneaux indiquant le chemin pour
cyclistes sont bien visibles.

Je reste sur la piste cyclable jusqu’à Franière (3e point de
contrôle) où ma femme Christine m’attend avec un sandwich pour notre déjeuner.
Jusqu’ici, le long de la Sambre il y a très peu de dénivelé. L’après-midi sera
tout le contraire!

De Franière je pars en direction du nord, en passant par
Soye, Spy, Mazy, Bossière et Gembloux, avant de prendre la route vers l’est
pour arriver à Grand-Leez (4e point de contrôle). Il fait extrêmement chaud sous
ce soleil d’août, 30°C. Au Moulin Defrenne je me mets à l’ombre et termine mon
déjeuner, je fais le plein de mes gourdes et puis je repars vers le sud.

Après Meux et Emines, je change de direction de nouveau vers
l’est pour rechercher les petites routes de Cognelée, Marchovelette, Gelbressée
et Wartet. Cependant, les côtes sont de plus en plus pentues et je sens la
fatigue dans tout mon corps.

Je traverse le village de Marches-les-Dames et arrive à la
Meuse où je prends la direction de Beez pour trouver le Rocher Albert (5e point
de contrôle). Je prends quelques photos et je fais demi-tour pour arriver à
Namêche. De la Meuse à Namêche jusque la descente vers Spontin, il n’y a que
les côtes à grimper.

Avant la descente vers Spontin (5e et dernier point de
contrôle), des travailleurs sont en train de refaire le revêtement du pont
au-dessous de l’E411, donc il faut attendre le feu vert dans une chaleur
intense et des odeurs de goudron. La descente jusque Spontin est raide (8%) et
je ne suis pas très rassuré vu la condition de la route et les nombreux
véhicules qui me passent à grande vitesse.

Voilà, la jolie petite ville de Spontin dans la Vallée du
Bocq avec sa gare et son château. Ainsi se termine ma 2e longue randonnée dans
les provinces du Hainaut et de Namur.

Photos : Vues sur la Thure à Bersilliés.

Bersillies-l’Abbaye : Vallée de la Thure

Au 8ème siècle, une abbaye fut fondée près de l’église paroissiale par Saint Aldebert et son épouse Sainte Reine. Le village ressortissait primitivement à la Prévôté de Maubeuge, à qui il avait été donné par Sainte Aldegonde. En 1243, Nicolas II (sire de Barbençon) y fonda un monastère pour les religieuses Saint-Victor de Paris. À la fin du 15ème siècle, Guillaume de Croÿ réussit à intégrer le village dans la Prévôté de Beaumont. Toutefois, le traité de Nimègue (10 août 1678) donna de nouveau le village à la France, à la Prévôté de Maubeuge.

En 1696, Louis XIV renonça à sa conquête et Bersillies réintégra la Prévôté de Beaumont.

Le 20 décembre 1821, le village de Bersillies fut repris à la France par les Pays-Bas.
Aux 17ème et 18ème siècles, le village et ses environs étaient une possession des seigneurs de Chimay.

Pendant le 19ème siècle, les carrières et les ateliers de marbrerie procuraient du travail à une centaine d’ouvriers mais le village a toujours conservé un caractère agricole.

Réf. http://www.erquelinnes.be/loisirs/tourisme/bersillies-labbaye?set_language=fr

Photos : La ville de Thuin et la rivière Sambre.

Thuin : Mur, ville pittoresque

Thuin est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d’arrondissement en province de Hainaut, au cœur de la Thudinie et au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Elle jouxte les communes de Beaumont, Fontaine-l’Évêque, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Montigny-le-Tilleul et Walcourt.
Capitale de la Thudinie, cette ville occupe un joli site au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. C’est aussi une capitale de la batellerie puisque bon nombre de propriétaires de péniches en sont originaires et qu’ils choisissent ce lieu de séjour quand sonne l’heure de la retraite. Thuin s’étage sur plusieurs plateaux et sur plusieurs vallées. Son beffroi figure au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est également sur le territoire de l’entité, à Gozée, que se situent les vestiges de l’abbaye d’Aulne.

Photo : Franière, pont sur la Sambre.

Franière : Vallée de la Sambre

Franière est une section de la commune belge de Floreffe située en Région wallonne dans la province de Namur. C’était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Photo : Le moulin Defrenne de Grand-Leez.

Grand-Leez : Moulin, depuis 1830

Il fut construit en 1830 par la famille Defrenne qui le possède toujours depuis cinq générations. Bâti en briques chaulées sous toiture en cloche, il est percé d’une porte et de fenêtres à linteau droit.

le 1er août 1900 le journal “L’ami de l’Ordre” rapporte ce qui suit : Lundi après-midi, le feu a complètement détruit le moulin-à-vent de Mme Ferdinande Conard (veuve de Henry Defrenne) de Grand-Leez. Celui-ci était couvert de carton bitumé et c’est à la toiture que le feu prit naissance. On croit se trouver en présence d’un cas de combustion spontanée résultant de la chaleur solaire. Les dégats sont estimés à plus de 30.000 francs. Ils ne sont pas couverts par l’assurance.

Lire la suite à : http://www.moulin-defrenne.be/Le_moulin/histoire.htm

Photo : Le jardin et monument au Rocher Albert.

Marches-les-Dames : la Meuse, le rocher Albert

Les Rochers de Marche-les-Dames sont un groupe rocheux situé sur la rive gauche de la Meuse, en Belgique. Il est très prisé des amateurs d’escalade, il fait partie du Patrimoine majeur de Wallonie.

Les rochers Du Roi Albert, du Dièdre Noir et de La Popeye sont situés dans la « Partie Centrale » du domaine royal. Certains surplombent la route et le chemin de fer et de ce fait sont interdits à la pratique de l’escalade. Le 17 février 1934, le Roi Albert 1er qui vraisemblablement grimpait en solo, dévisse et se tue.

Photo : Le château de Spontin.

Photo : La gare de Spontin.

Spontin : Vallée du Bocq, château

Spontin est établi à mi-parcours de la vallée du Bocq, à un des rares endroits où la vallée s’élargit, d’où sans doute son intérêt stratégique autrefois autour d’un gué du Bocq sur l’axe Dinant-Huy.

Le village s’est principalement développé, de façon modeste sous l’Ancien Régime, sur la rive opposée à celle occupée par le château ; celui-ci, par sa taille et les douves qui l’entourent, marque de façon prépondérante le paysage. Les jardins enclos de murs qui l’entouraient ont été reconvertis en parc public, ce qui a permis d’aérer le centre du village.

Réf. http://www.spontinvillage.be/a-voir-presentation-generale.php

Mardi 16 août 2016

Randonnées dans les provinces belges de Namur et du Hainaut

Itinéraire : Louette-St-Pierre – Croix Scaille (Willerzie) – Willerzie – Rienne – Vencimont – Falmignoul – Chèstruvin – Weillen – Falaën – Flavion – Corennne – Florennes – Fairoul – Walcourt – Fontenelle – Boussu-lez-Walcourt (Hainaut) – Cerfontaine – Senzeille – Neuville – Samart – Roly – Mariemberg – Nismes – Petigny – Couvin – Pont du Roi – Brûly-de-Pesche – Cul-des-Sarts – Rièzes (Hainaut).

Statistiques : 170,4 km, 22,1 km/h de moyenne, 2227 m de dénivelé positif, 7 heures 46 minutes de vélo.

Garmin : https://connect.garmin.com/modern/activity/1306763106

Strava : https://www.strava.com/activities/678247744

Les textes qui accompagnent les photos sont pris de l’internet, soit Wikipédia soit des syndicats d’initiatives.

Ma Chrissy et moi partons de chez nous ce mardi matin vers 6 heures du matin pour se rendre à Louette-St-Pierre (dans la Province de Namur) pour deux longues journées de cyclisme qui font parties de mon Brevet des Provinces belges. Les prévisions de la météo pour les deux jours sont bonnes.

Le temps d’arriver et de me préparer, je pars de Louette-St-Pierre (altitude 365 m) à 7h40 et mon premier point de contrôle à la Croix-Scaille (alt. 504 m), donc 6 km de montée à 3% de moyenne. J’arrête quelques minutes à la tour du millénaire qui domine le site et où je prends quelques photos, avant d’entamer la belle descente vers le village de Willerzie. L’air du matin est encore frais (11°C) et je continue ma route vers Rienne, Vencimont et puis le second point de contrôle à Falmignoul. Le musée du cycle n’est plus, donc je prends des photos de l’église et d’une école.

En route pour Falaën (3e point de contrôle), je passe par Walzin, Anseremme, et Dinant-Centre. Pour ne pas faire une longue déviation sur le plat par Anhée, je grimpe une belle côte de 6 à 14% qui m’emmène à Weillen et puis Falaën avec ses vues sur la Molignée.

Je repars en direction du sud-ouest et passe par Flavion, Corenne, Florennes. Le chemin de Fairoul à Walcourt est bloqué par des travaux et je suis obligé à prendre une déviation de plusieurs km avant d’arriver à Walcourt où je trouve ma route vers le centre aussi fermé par des travaux. Pas loin de Walcourt je prends la direction de Fontenelle et continue ma randonnée vers Boussu-lez-Walcourt, dans la Province du Hainaut (mon 4e point de contrôle) et puis la direction sud pour Cerfontaine (5e point de contrôle). Entre Boussu et Cerfontaine je traverse les barrages de l’Eau d’Heure.

Afin d’éviter la N5, je pars de Cerfontaine par l’est : Senzeille, Neuville, Samart où je traverse la N5 et je trouve les petits chemins vers le sud de la province de Namur. D’abord le village très pittoresque de Roly et puis le centre de Mariembourg avant d’arriver à mon 6e point de contrôle à Nismes et la montée de la Rue Orgeveau pour arriver après 700 mètres au Fondry-des-Chiens (700 m à 8%). La descente était plus facile que la montée 🙂

Redescendu à Nismes-Centre, je me dirige vers le sud-ouest et passe par Petigny et Couvin où je suis la direction du “Cul des Sarts”. La N964 est beaucoup plus calme que la partie de la N5 que j’ai dûe emprunter.

Je fais un détour pour le village de Brûly-de-Pesche, où Adolphe Hitler avait fait construire un bunker et des chalets pour lui en 1940. Il y a même une photo de lui devant l’église du village avec la reddition signée par la France.

Je continue mon chemin vers le sud et Cul des Sarts et pour mon 7e et dernier contrôle (à Rièzes) d’une longue journée. Sur la N589, à un km de Rièzes je suis surpris par un sanglier qui sort des longues herbes à ma droite; le sanglier trébuche, moi je freine et par chance évite de tomber. Le sanglier traverse la route devant une camionnette et le chauffeur est aussi étonné que moi par l’incident!

Finalement, j’arrive à Rièzes (Province du Hainaut) à 17 heures. Je prends encore quelques photos, je range le vélo dans la voiture et nous repartons pour Maubeuge et l’hôtel.

Photo : Ma randonnée commence à Louette-Saint-Pierre.
Photo : La Tour du Millénaire, Croix-Scaille.

Croix Scaille (Willerzie) : sommet 504m

La Croix-Scaille
est un plateau du massif forestier des Ardennes dominant au nord la
vallée de la Semois et à l’est celle de la Meuse. Point culminant du
versant méridional du massif ardennais, avec 504 mètres d’altitude, il
se trouve exactement à la frontière de la France, à la limite du
département des Ardennes (commune de Hautes-Rivières), et de la
Belgique, dans la province de Namur (commune de Gedinne).

Ce
plateau forestier porte dans la partie belge le bois de Saint-Jean,
tirant son nom du ruisseau éponyme qui traverse la frontière de la
France et de la Belgique dans une direction sud-nord, et dans la partie
française le bois des Haies, tirant sans doute son toponyme des hêtres
qui constituent l’une des essences dominantes de la forêt domaniale avec
les chênes et les épicéas.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le domaine boisé de la Croix-Scaille fut un haut lieu du maquis des Ardennes.

La
spectaculaire tour du millénaire qui fut érigée en 2001 possède 234
marches et offre un point de vue panoramique sur les Ardennes belges et
françaises. Bâtie d’abord en bois, et attaquée par la vermine, elle a
été démontée en 2008 et reconstruite en métal en 2012.

Photo : L’église de Falmignoul.

Falmignoul : Musée du Cycle — “L’ancien musée du cycle de Falmignoul sera démoli” (titre de L’Avenir le jeudi 9 octobre 2008).

“Le
collège communal de Dinant a décidé jeudi de demander au propriétaire
de l’ancien musée du cycle de Falmignoul la démolition du bâtiment en
raison du danger qu’il représente depuis qu’une partie de sa façade
s’est écroulée dimanche soir.
Le Collège avait pourtant toujours privilégié la préservation du bâtiment, au vu de sa valeur architecturale et patrimoniale.”

Photo : En route pour Falaën, je passe par Dinant.
Photo : Devant l’église de Falaën.

Falaën : La Molignée

Extrait de www.wallonie.be :

“Avec
ses jolis villages de caractère, ses multiples attractions touristiques
et sa nature verdoyante où les méandres d’une rivière au charme rare se
faufilent entre les versants d’une vallée tantôt boisée tantôt
champêtre, le Ravel de la Molignée ravira les amoureux de nature et de
découvertes en tous genres.

Long de 14 km, ce parcours vous
emmène sur un revêtement tout neuf de la vallée de la Meuse jusqu’au
village de Maredret où culminent l’Abbaye du même nom et sa voisine de
Maredsous. Vous empruntez, pour l’occasion, les pentes douces et
légèrement sinueuses de l’ancienne ligne de chemin de fer
(Tamines-Anhée) surplombant la Molignée et permettant ainsi de la voir
se faufiler entre les nombreux ponts qui jalonnent le parcours.”

Photo : L’église de Boussu-lez-Walcourt.

Boussu-lez-Walcourt : Barrages de l’Eau-d’Heure

Les lacs de L’Eau d’Heure sont situés sur le cours de la rivière Eau d’Heure, à cheval sur les provinces de Hainaut et de Namur.

Ce
vaste ensemble, composé de cinq lacs de retenue, constitue le plus
important plan d’eau artificiel de Belgique : le site a une superficie
totale de quelque 1 800 hectares – dont plus de 600 hectares de plans
d’eau, 600 hectares de forêts et 600 hectares de prairies. Il s’étend
sur les communes de Cerfontaine (province de Namur) et Froidchapelle
(Hainaut).

Deux grands barrages ont été aménagés dans les années
1970 : celui de l’Eau d’Heure et de celui de la Plate Taille, qui est
équipé d’une centrale hydro-électrique de pompage-turbinage (comme à
Coo). La variation quotidienne et saisonnière du niveau de l’eau a une
influence non négligeable sur les écosystèmes de ces plans d’eau. Il y a
également trois pré-barrages aux lieux-dits : Féronval, Ry-Jaune et
Falemprise.

Photo : Les barrages de l’Eau-d’Heure, entre Boussu-lez-Walcourt et Cerfontaine.

Cerfontaine : Barrages de l’Eau-d’Heure

Cerfontaine
est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans
la province de Namur. Depuis la fusion des communes, le 1er janvier
1977, l’entité de Cerfontaine compte six anciennes communes :
Cerfontaine, Daussois, Senzeilles, Silenrieux, Soumoy et
Villers-deux-Églises.

La localité est située au cœur de
l’Entre-Sambre-et-Meuse, sur la ligne de faîte qui sépare les bassins de
la Meuse, au sud, et de la Sambre, au nord. Elle est entourée d’un
massif forestier de plusieurs milliers d’hectares, véritable château
d’eau où prennent naissance plusieurs rivières : l’Eau d’Heure qui,
après 4 km d’un parcours agreste, se retrouve prisonnière du plus grand
système de barrages du pays, les barrages de l’Eau d’Heure; la Hantes, à
la limite de la localité, sur la commune hennuyère de Froidchapelle; la
Brouffe au sud, affluent de l’Eau Blanche, qui, un peu plus loin,
épouse l’Eau Noire pour former le Viroin et rejoindre la Meuse française
à Vireux.

Photo : Le Fondry-des Chiens à Nismes.
Photo : Le Fondry-des Chiens à Nismes.

Nismes : Grottes et Fondry-des-Chiens

Le
Fondry des Chiens est un gouffre naturel situé sur les hauteurs et à
l’est du village de Nismes dans la commune de Viroinval, en Calestienne
(Belgique). Le site naturel, entre l’Eau noire et le Viroin et près de
leur confluence, est une gorge formée par des milliers d’années
d’érosions pluviales dans un sol très calcaire. Une végétation rare et
délicate s’est développée dans ce microcosme naturel.

Le spectaculaire site est classé ‘de grand intérêt biologique’ sous le nom de « le Tienne Sainte-Anne et le Fondry des Chiens ».

Photo : L’église de Brûly-de-Pesche.

Brûly-de-Pesche
près de Couvin, abrite un bunker célèbre pour avoir hébergé Adolf
Hitler durant la guerre. A quelques pas de la frontière française, près
d’un petit aérodrome, l’endroit était idéalement situé pour diriger la
campagne de France.
Wolfsschlucht: le Ravin du Loup. C’est le nom
donné par Hitler à cet endroit blotti au fond des bois, en bordure du
minuscule village de Brûly-de-Pesche. Hitler n’y a vécu que 3 semaines,
en juin 1940. Assez pour avoir durablement marqué la population locale.

Aujourd’hui, sur le site, on évoque ce passage mais aussi la résistance et la vie quotidienne sous l’occupation.

Réf. http://www.rtbf.be/info/regions/detail_le-bunker-d-hitler-a-bruly-de-pesche-le-lieu-de-memoire-se-renouvelle?id=8963797

Photo : Statue d’Arthur Masson, né à Rièzes. Voir http://www.espacemasson.be/index.php?page=biographie

Rièzes : sommet 397m

Rièzes
est une section de la ville belge de Chimay située en Région wallonne
dans la province de Hainaut. C’était une commune à part entière avant la
fusion des communes de 1977. Le village, sis à l’extrême sud de la
province de Hainaut, est bordé par la frontière française.

Une rièze est un terrain défriché servant de pâturage (en wallon rièze, de l’ancien français ries et du haut allemand riuti).

Bien
que situé dans le Hainaut (à l’extrême sud de ce que l’on appelle la
Botte du Hainaut, et jouxtant la frontière française) le village de
Rièzes se situe en Ardenne, sur le plateau de Rocroi.

Photo : L’église de Rièzes.