1er août 2019
Randonnée dans la province belge du Hainaut
Itinéraire : Obourg – Saint-Denis – Thieusies – Sirieu – Naast – Ecaussines-Lalaing – Ronquières – Flament – Rognon – Hoves – Croisette – Ath – Bouvignies – Ostiches – Goumanpont – Lahamaide – Pironche – Escalette – Frasnes-les-Anvaing – Tournai – Antoing – Péronnes – Hensies – Quiévrain – Baisieux – Audregnies – Montignies-sur-Roc.
Statistiques : 153 km, 23 km/h de moyenne, 1061 m de dénivelé positif, 6 heures 42 minutes de vélo.
Garmin : https://connect.garmin.com/modern/activity/3905021106
Strava : https://www.strava.com/activities/2581580331
Les textes qui accompagnent les photos sont pris de l’internet, soit de Wikipédia soit des syndicats d’initiatives.
7h45, jeudi le 1er août 2019, et je suis prêt à faire un tour d’une partie du Hainaut pour compléter cette province pour mon BPB (Brevet des provinces belges), organisé par la FFBC (Fédération francophone belge de cyclotourisme).
Obourg
La journée commence dans la rue des Écoles à Obourg, un village tout prêt de Mons.
J’arrive très vite à Saint-Denis et je rencontre une belle côte à la sortie du village en route pour Thieusies, Sirieu, Naast et Ecaussines.
L’air du matin est frais et je vais rencontrer un vent du sud-ouest pour une bonne partie de ma randonnée.
Saint-Denis (centre pittoresque de Mons)
Extraits de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Denis_(Mons)
http://www.visitmons.be/a-voir-a-faire/sites-et-musees/abbaye-de-saint-denis-537137
Saint-Denis est une section de la ville belge de Mons située en Région wallonne dans la province du Hainaut. C’était une commune à part entière avant sa fusion avec la commune d’Obourg en 1964.
La tradition locale rapporte qu’à Saint-Denis, un temple de Jupiter fut démoli par Saint Denis, religieux du IIIe siècle. Plus tard, on y éleva une chapelle dédiée à cet apôtre, venu prêcher l’évangile à la population et les convertir au christianisme par la prédication. Un ermite vint établir sa hutte auprès de cet oratoire.
L’Abbaye de Saint-Denis, au cœur d’un parc arboré de 15 hectares, est sans conteste l’un des lieux les plus pittoresques de la région de Mons. Une eau cristalline coule à travers bois et étangs qu’elle étanche et approvisionne dans le giron de l’abbaye. De part et d’autre de l’étroite vallée, les prairies et les bois occupent les versants vallonnés.
Sur le site vous ne manquerez pas l’ancien moulin abbatial et sa monumentale chute d’eau. Le village intègre dans le décor naturel sans l’entraver, les vieilles fermes et les maisons plus modestes de manouvriers employés autrefois dans les carrières de quartzite local.
Le mur d’enceinte de l’abbaye est toujours debout de même que les portes en pierre sculptée et la plupart des bâtiments de l’ancienne abbaye bénédictine fondée en 1081.
Des moines ont occupé le site jusqu’à la fin du XVIIIe siècle avant qu’une importante filature de coton s’y installe jusqu’en 1958.
Les routes autour du plan incliné de Ronquières sont fermées à la circulation car il y a un festival annuel qui attire 30.000 amateurs de musique. Il y a quand même la possibilité pour les cyclistes de se faufiler par les barrières et après une belle descente j’arrive à Ronquières.
Ronquières (plan incliné)
Extrait de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_incliné_de_Ronquières
Le Plan incliné de Ronquières est un ascenseur à bateaux près de Ronquières (Braine-le-Comte), dans la province de Hainaut (Belgique). Situé sur le parcours du canal Bruxelles-Charleroi, il permet de faire glisser un bac contenant une ou plusieurs péniches en vue de leur faire franchir un dénivelé important. Le plan incliné a été mis en service en 1968.
Le plan incliné de Ronquières compense une dénivellation de 68 m sur 1 432 m de long. Le parcours de 1 432 m entre les deux biefs dure 22 minutes environ à la vitesse de 1,20 m/s.
Il est constitué de deux bacs montés sur rails (sas mobiles) équipés chacun d’un contrepoids de 5 200 tonnes. Chaque bac mesure 91 m de long, 12 m de large, 600 roues et peut contenir une hauteur d’eau de 3 à 3,70 m. Sa capacité maximale est de une péniche de 1 350 tonnes, ou plusieurs bateaux de plus petit tonnage. Chaque bac est tracté par un treuil situé dans la tête amont, au pied de la tour. Chaque bac est relié à son contrepoids par huit câbles. Chaque bac fonctionne de manière totalement indépendante.
La sortie de Ronquières est surprenant avec une côte à 6% de moyenne sur la Charly-des-Bois. Je traverse des paysages bucoliques où les fermiers sont en pleine activité avec le moisson.
Je passe par quelques villages : Rognon, Hoves, Croisette. Je rejoins la N7 que je vais emprunter jusqu’au contournement d’Ath. Cette partie de la N7 a été refaite et une piste cyclable se trouve à chaque côté de la route.
À l’entrée d’Ath je prend la direction de Mons et puis la route pour Flobecq; une belle route de campagnne passant par Bouvignies et Ostiches. Je prend à gauche à Goumanpont pour Lahamaide où ma femme m’attend. Il est 11h20.
L’écomusée de Lahamaide a déménager vers l’ancient école. En attendant que le restaurant ouvre je fais un tour du village et je prend quelques photos.
Ma femme et moi déjeunons ensemble à La Forge (Lahamaide), un excellent restaurant que je peux recommander.
Lahamaide (musée vivant, artisanat)
Extraits de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lahamaide
http://www.ellezelles.com/ecomusee/
Lahamaide ou La Hamaide est une section de la commune belge d’Ellezelles située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Le village, situé entre Lessines, Frasnes et Renaix, fait partie du Pays des Collines.
Si Lahamaide, blotti au cœur du Hainaut belge est aujourd’hui un petit village tranquille, il n’en fut pas toujours ainsi. La proximité de la chaussée romaine joignant Zottegem à Bavay et sa position surélevée sur une des crêtes du Pays des Collines, en firent jadis une « barrière » dans les conflits territoriaux qui opposèrent pendant des lustres les Comtes de Hainaut et de la Flandre, lui conférant, du Haut Moyen Âge à la Renaissance, une richesse historique enviable et la fierté des illustres familles seigneuriales qui s’y succédèrent.
La situation stratégique du village au cœur des terres controversées nécessita très tôt une fortification. le village de La Hamaide devint un fief lige relevant de la pairie de Silly sur lequel le châtelain avait les droits de magistrature, de basse, moyenne et haute justices.
L’Ecomusée de Lahamaide permet de redécouvrir les gestes du travail de la terre et la vie rurale. Depuis vingt-cinq ans, le musée sauvegarde des objets et présente les savoir-faire anciens au grand public. Il a été créé en 1974 sous le nom de Musée Vivant. Au départ, le musée avait pour objectif de sauvegarder d’anciens outils et des machines agricoles.
Vers 13h30 je repars par la N529, direction ouest, qui mène jusqu’à Tournai. En route je traverse les villages et lieux-dit de Pironche, Escalette, Frasnes-les-Anvaing.
Le pont que je dois emprunter à Tournai est en réparation est je traverse l’Escaut (de Schelde en néerlandais) par la voie piétonne. Le chemin de halage à Tournai est aussi en train d’être rénové et le passage est difficile pour moi pour le premier km en quittant la ville.
Tournai (ville d’art)
Extraits de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tournai
http://www.visittournai.be/pratique/a-propos-de-tournai/article/a-propos-de-tournai
Tournai est une ville située à l’ouest de la Belgique, près de la frontière française. Elle est réputée pour sa vaste cathédrale Notre-Dame, qui possède 5 tours et une rosace. Non loin de là, la Grand-Place est une place triangulaire bordée de bars et de restaurants. Elle est dominée par le beffroi de Tournai du XIIe siècle, qui offre une vue sur la ville. En face du beffroi se trouve l’église Saint-Quentin au style roman. La tour médiévale du Fort Rouge est située derrière cette dernière.
Avec ses 2000 ans d’histoire, Tournai est la plus vieille cités de Belgique. Première capitale de France, son histoire est riche et mouvementée et beaucoup de ses bâtiments, civils, militaires et religieux témoignent encore de son riche passé. Retour sur les périodes chargées de son passé en quelques lignes…
Ses origines remontent au Ier siècle avant notre ère. Cité royale sous Childéric, elle sera sous Clovis la première capitale de ce qui deviendra la France.
La nomination de l’évêque Eleuthère pour représenter Clovis à Tournai sera le point de départ d’un gouvernement d’évêques détenant les pouvoirs civil et religieux durant plusieurs siècles, au cours desquels Tournai subira le fléau des invasions normandes et de la peste.
Dès le XVIème siècle, Tournai, clé et entrée du royaume de France, attise la convoitise des grandes puissances. Elle deviendra anglaise, française à plusieurs reprises, espagnole, autrichienne et hollandaise. La « nouvelle Genève du Nord » connaîtra la répression sous l’Inquisition.
A partir de 1830, Tournai, qui a gardé l’empreinte d’Henri VIII et de Louis XIV, s’ouvre au progrès. La deuxième guerre mondiale touche durement la ville. Mais Tournai se relève et se reconstruit dans le respect du passé. En 1977, la Belgique fusionne ses communes. Tournai englobe les 29 villages environnants et devient la plus vaste entité territoriale de Wallonie.
Je suis l’Escaut jusqu’à Antoing et de là je prend le chemin de halage le long du canal Nimy-Blaton.
Antoing
Le premier seigneur d’Antoing connu fut Alard Ier seigneur d’Epinoy qui épousa dit-on une dame héritière d’Antoing. C’est d’eux que vont descendre plusieurs branches d’Antoing.
Les descendants vont très vite comprendre l’intérêt que représente la situation d’Antoing, placé à la frontière des deux comtés, de Flandre et du Hainaut, ils vont manœuvrer en fins politiciens afin de s’enrichir en faisant monter les enchères. Les mariages vont aussi avoir leur importance dans l’ascension vertigineuse de cette famille. En trois générations, ils vont s’unir aux familles de Namur, de Mons et de Rumigny, à la détentrice de la prévôté de Douai et à la famille de Ligne.
Vers la fin du xiiie siècle, les Antoing vont se scinder en plusieurs branches, en plus de la branche mère détentrice des seigneuries d’Antoing et d’Épinoy, de Buggenhout et de la prévôté de Douai, il y aura la branche des Antoing seigneur de Bury et de Bittremont, les Antoing seigneurs de Briffeuil, Genech, Wasmes et Amougies, les Antoing seigneurs de Belonne et les Antoing seigneurs d’Ansevaing.
Vers 1328, Isabeau d’Antoing, dernière héritière de la seigneurie d’Antoing, d’Épinoy, prévôte de Douai, châtelaine de Gand et dame de Sotteghem épouse en seconde noce Jean Ier, vicomte de Melun, seigneur de Tancarville et de Montreuil-Bellay, qui fera passer tous les biens de son épouse dans la maison de Melun. Ces derniers vont favoriser le commerce des draperies et l’exploitation des carrières de pierres.
En 1477, les troupes bourguignones dévastent et pillent les environs et assiègent le château.
Le 18 février 1582, c’est Marguerite de Parme qui donne l’ordre de démanteler le château d’Antoing et de confisquer les biens de Pierre de Melun.
En 1590, Marie de Melun est la dernière héritière du patrimoine des Melun qui passe après quelques péripéties dans la maison de Ligne, hormis les terres françaises qui restent à la maison de Melun-Epinoy.
Après des kilomètres je prend la direction sud près de Pommeroeul et j’arrive à Hensies. De nouveau, mon épouse m’attend et nous prenons un soft drink sur la terrasse d’un café du coin.
Les derniers quelques kms m’emmènent à Quievrain, Baisieux et Audregnies, avant que j’arrive à ma destination de Montigny-sur-Roc. La montée vers le centre du village n’est pas évidente sur les pavés, et voilà que je termine ma belle journée devant l’église de Montignies.
Montignies-sur-Roc (site de rochers, Honnelles)
Extrait de : http://www.beauxvillages.be/the-villages/montignies-sur-roc-2.htm?lng=fr
La perle des Hauts-Pays! L’origine de Montignies-sur-Roc remonte à plus de dix siècles, ce village au charme incontestable fait partie du Parc Naturel des Hauts-Pays et doit son nom à sa situation sur un rocher, dominé par l’église Notre-Dame.
Il s’étend sur les deux rives de la Petite Honnelle et est traversé, sur sa hauteur, par l’ancienne chaussée romaine joignant Bavay à la Flandre. Province : Hainaut. Commune : Honnelles.
Voir aussi : http://www.honnelles.be/loisirs/tourisme/nos-10-villages/montignies-sur-roc
Un grand merci à mon épouse qui était présente quand il le fallait pour remplir mes bidons avec de l’eau fraîche, et pour son encouragement.
La randonnée à commencer avec une température le matin de 16 °C et à terminer à 17h30 à 25 °C.